Vous avez dit NoSQL?
Le Big Data est une expression de plus en plus à la mode et que l'on retrouve sur toutes les lèvres: dernier exemple en date, le Président E. Macron lors de son discours télévisé ce dimanche 15 octobre. Consistant à tirer parti du volume de données croissant jours après jours, les technologies du big data reposent sur un ensemble de briques parmi lesquelles les bases de données NoSQL, sujet de notre article du jour.
Contrairement au sens apparent, No SQL est l'acronyme de Not Only SQL, c'est à dire une solution de stockage de données qui ne repose pas exclusivement sur le paradigme SQL (Structured Query Language). Les bases de données NoSQL sont apparues progressivement avec l'émergence des réseaux sociaux notamment, qui, confrontés à un volume croissant de données jour après jour, et surtout à des données hétérogènes (textes, images, vidéo, musique...), ont dû développer des technologies de stockages réactives et scalables. On distingue principalement quatre catégories de base NoSQL:
- key/value: la base comprend 2 colonnes, l'une servant à retrouver la données, l'autre comporte l'information.
- orientée colonne: le nombre de colonne est flexible au cours de l'existence de la base et le nombre de colonnes peut varier d'une ligne à l'autre.
- orientée document: dérivée du paradigme key/value, sauf que la colonne valeur comporte désormais des documents (au format JSON, XML...)
- orientée graphe: issue de la théorie des graphes, la donnée est désormais représentée sous la forme d'une couche abstraite comportant des noeuds et des arrêtes.
Le succés de ces technologies est croissant, au point d'être utilisé à tout va par les entreprises en dépit des SGBD traditionnels qui suffisent parfois à couvrir les besoins nécessaires.
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